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L'observation dépend de plusieurs conditions : la météo, la pollution lumineuse, l'altitude, la propreté du matériel et la protection contre la rosée.

La météo :

Sans un ciel dégagé, pas d'observation ! Ça semble évident mais bien que j'habite dans le sud de la France où il fait un temps sec environ 300 jours par an je suis à 15 km du bord de mer et les entrées maritimes son fréquentes la nuit et je ne bénéficie que d'environ 10 jours par an de conditions idéales : ciel dégagé en fin de semaine.

Ce site vous permettra en regardant la photo satellite de savoir si les conditions seront idéales pour observer :

Cliquez sur l'image pour aller sur le site web.

La pollution lumineuse :

Elle affecte de plus en plus nos observations. Une association s'est même créée afin de renseigner les administrations chargées de gérer l'éclairage public ainsi que les astronomes : c'est l'Association Nationale pour la Protection du Ciel Nocturne.

Voici la carte du ciel européen de la pollution lumineuse :

Les zones en rouge sont extrêmement polluée,

les zones en noir et en bleu sont idéales.

L'altitude :

La couche d'atmosphère a aussi sont importance : plus elle est épaisse, plus il y aura de turbulence. Il est donc logique d'aller se percher le plus haut possible afin d'en minimiser les effets.

La propreté :

Il est important de bien protéger le matériel de la poussière, durant son stockage. Un entretien régulier des parties optiques avec les outils adéquats et surtout ne pas laisser ouvert les emplacement des oculaires est un minimum.

La protection contre la rosée :

Un couvercle refermé pendant les périodes de non observation limite le dépôt de rosée. Une simple résistance chauffante ou un cylindre de carton noir roulé autour du tube peuvent empêcher le dépôt pendant l'observation.